Flavia VERRI

Suppléante

“La question environnementale et écologique doit être au cœur de nos préoccupations.”

Je suis originaire d'Italie pays où réside une partie de ma famille et dans lequel je vais plusieurs fois par an. Alors que ce pays est dirigé par une extrême-droite qui mène une politique ultralibérale et discriminatoire vis-à-vis des migrants, je suis avec attention tout ce qui dans la vie politique italienne peut constituer un appui à la reconstruction d'une gauche digne de ce nom.

Professeure, je suis spécialisée dans l'enseignement de la langue française à destination des élèves étrangers non-francophones qui arrivent en France suite à des bouleversements survenus dans leur pays. J'ai pu accueillir dans mes classes des Haïtiens, des Afghans, des Tunisiens, des Egyptiens, des Maliens, des Syriens et plus récemment des Ukrainiens.

Militante altermondialiste, j'ai participé au Forum social européen de Florence en 2002 et à l'Alter Summit d'Athènes en 2013 dans l'objectif de faire converger en Europe les meilleures expériences alternatives au système : à la fois dans nos modes de productions, de consommation et de distribution. Je suis convaincue que les circuits courts et l'autosuffisance sont une des réponses au changement climatique.

La question environnementale et écologique doit être au cœur de nos préoccupations. Elle doit s'articuler avec la question sociale, lier la question de la “fin du monde” avec celle de la “fin du mois”. Lutter contre le dérèglement climatique ne doit pas se faire au détriment des conditions d'existence des populations en particulier les plus modestes. Sortir des énergies fossiles, construire un plan de bifurcation énergétique et redistribuer les richesses vont de pair.

Syndicaliste et féministe, j'agis au quotidien pour que les droits des salarié.e.s et en particulier des femmes soient étendus en alignant vers le haut les réglementations européennes et internationales. Je me bats entre autres pour la réduction de temps de travail dans la journée, dans le mois, dans l'année et sur toute la vie : travailler et vivre et non pas vivre pour travailler !

La réduction du temps de travail, c'est la garantie d'un travail pour tous.tes, du temps libéré pour contribuer à l'égalité Femme-Homme et pour faire vivre une vraie citoyenneté où chacun.e aurait du temps consacré au bien être et au bonheur de toutes et tous !